Rencontre du réseau Solution Think Tank (STT) de l’Afrique de l’Ouest Francophone
Du 18 au 21 mars 2019, s’est tenue à Conakry en Guinée la deuxième rencontre du réseau STT dont fait partie CROP. CROP a été représenté à cette rencontre par M. Têko Enyo Combey et M. M’Hammed Salmân Abibou. Le réseau STT est une initiative de la fondation Konrad Adenauer qui est une fondation allemande associé à l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (CDU). L’objectif de Konrad Adenauer en mettant en place la STT est de promouvoir la publication d’articles scientifiques par des Think Tank de l’Afrique de l’Ouest Francophone. Ce réseau se veut un cadre de réflexion des chercheurs africains pour apporter des solutions aux problèmes sociaux politiques en Afrique. Le réseau STT est à ce jour composé de 6 pays : le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry, le Sénégal et le Togo.
La première rencontre, qui constitue également la mise sur pied de ce réseau s’est tenue du 18 au 22 octobre 2018 à Grand Bassam en Côte d’Ivoire.
Pour cette deuxième rencontre, les chercheurs des différents pays membres du réseau ont présenté des articles sur deux thèmes comme suit :
« Les violences électorales en Afrique – Quelles solutions ? »
« Les obstacles liés à la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace CEDEAO ».
Les résultats de l’article sur les violences en période électorale en Afrique font ressortir les différentes formes de violence dans les États africains, ainsi que des conséquences et manifestations qui découlent de ces violences.
En ce qui concerne celui sur l’intégration économique dans l’espace CEDEAO, le libre-échange où la Liberté de circulation des personnes dans l’espace CEDEAO semble être la mieux respectée parmi toutes les libertés (d’après une étude réalisé en 2010, 96% des personnes interviewées attestent que le visa et le permis d’entrée ont été supprimés entre les États membres contre 52% des interviewées qui trouvent difficile ou très difficile la circulation des personnes et biens pour le commerce). Par contre beaucoup d’obstacles restent liés à la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace CEDEAO. Ces obstacles sont entre autres:
les paiements non officiels de montants variant de 1-5 USD persistent
les obstacles officiels liés à la non uniformisation de l’application des textes
les obstacles non officiels comme les rackets, et réels non touchés par les accords de la CEDEAO.
La méconnaissance des textes de la libre circulation par les acteurs concernés ne favorise pas non plus l’application de ces derniers.
A l’issue de cette deuxième rencontre, trois nouveaux thèmes ont été dégagés et feront objet de la prochaine rencontre en septembre 2019 à Lomé au Togo.